La physique quantique, qui étudie l’infiniment petit, nous apprend que l’élément le plus petit qu’on puisse diviser, la particule élémentaire, se présente sous l’aspect d’une onde ou d’un corpuscule selon les circonstances. C’est un fait que l’on connaissait depuis longtemps pour la lumière, mais Louis de Broglie en a étendu la démonstration à toute autre matière solide et pesante. C’est la dualité onde-corpuscule ! Les paquets d’ondes se transforment en corpuscules quand ils rencontrent un obstacle susceptible de les séparer, puis reprennent la forme de paquets d’ondes ensuite.

     Et les corpuscules semblent se déplacer, aller d’un point à un autre, sans position intermédiaire. On ne peut les mettre en évidence pendant leur déplacement. Le déplacement est instantané. On parle de sautillement.

     Les savants ont une certitude en tout cas : la particule élémentaire n’est ni onde, ni corpuscule !

     Ce qui est curieux aussi, c’est que l’observateur modifie l’expérimentation. Quand on mesure un électron, il devient corpusculaire, aléatoire et précis. Le reste du temps, il ondule de manière indéterminée et paraît flou, au point qu’il ne semble pas vraiment exister.

     Des particules peuvent être liées entre elles : l’intervention sur une des particules aura une répercussion sur l’autre, quelle que soit la distance qui les sépare!

     Faut-il y voir une explication possible de la télépathie dont les effets ont pu être étudiés « scientifiquement » ? Ainsi une étude sur des femmes de Séoul ayant des difficultés à concevoir des enfants, et recourant pour cela à une fécondation in vitro (FIV), a été pratiquée en « double aveugle » entre décembre 1998 et mars 1999. Des groupes de personnes situés au Canada, aux États-Unis et en Australie, priaient pour certaines femmes dont ils avaient les photos. Celles qui figuraient dans la liste de prière ont eu un taux de grossesses deux fois plus important que celles qui n’étaient pas dans la liste !

     S’agit-il ici du même phénomène ?

     Cependant en HG, le praticien n’émet pas de pensées de guérison. C’est le patient qui se focalise sur ses perturbations, le praticien n’ayant même pas besoin de savoir ce que le patient souhaite traiter. Il n’est qu’un canal, un catalyseur.

     Quand le praticien se met dans le « vouloir guérir », les effets sont beaucoup moins importants. De même pendant le soin, le patient ne doit pas se mettre dans l’imagination qu’il est guéri comme dans d’autres thérapies. Il se focalise au contraire sur ce qui le perturbe pendant le temps de l’HG. Cela, je pense lui permet une reconnaissance et une acceptation de la perturbation et souvent de l’origine de la perturbation. La compréhension et l’acceptation ayant eu lieu, la transformation peut se faire, la perturbation n’a plus lieu d’être. On pourrait dire aussi que les troubles sont apparus pour permettre la reconnaissance, l’acceptation et le dépassement des blocages.

     Parfois des personnes atteintes de cancer, et qui en sont guéries, disent qu’elles se sentent beaucoup plus vivantes qu’avant le cancer et on les perçoit plus rayonnantes, plus aimantes comme si leur cancer, la peur de mourir, les avaient transformées.

     Je retrouve les mêmes transformations chez certaines personnes après des séances d’HG. C’est comme si des voiles avaient été enlevés, les voiles étant les blessures de l’enfance, mais aussi les charges prises en s’incarnant, que ce soit des vies antérieures pour ceux qui y croient, des mémoires des ancêtres, ou simplement comme des poids qu’on accepte de prendre en s’incarnant pour permettre une libération…

     Les effets de l’Harmonisation Globale sont-ils dus à l’action de la pensée, ou plutôt à l’action de l’inconscient ?