Anxiété chez un enfant autiste
Tristan a 13 ans et souffre lui aussi d’autisme. Il ne peut pas s’exprimer mais est de plus en plus anxieux. Cette anxiété s’est aggravée depuis quelques années. Les parents pensent que cela peut être lié à son développement sexuel, à une prise de conscience de sa différence par rapport aux autres garçons de son âge et à la peur de la mort (un de ses oncles est décédé d’un infarctus 3 ans auparavant).
Le thérapeute pratique le TRM par l’intermédiaire du père. Anxiété liée au développement sexuel ? Le bras baisse un peu. À la perception de sa singularité par rapport aux autres ? Le bras ne baisse pas. À la peur de la mort ? Le bras baisse beaucoup.
L’HG est donc pratiquée en employant la phrase : « J’ai peur de la mort ». Pendant que le père répète, Tristan s’agite et du prurit se manifeste.
Quand l’HG se termine, il est plus calme, détendu.
Comme on le voit, le TRM peut être utilisé pour comprendre la cause d’un trouble du comportement même lorsqu’il s’agit d’une personne qui a beaucoup de mal à s’exprimer, à se faire comprendre. La mise en évidence de l’origine du trouble est une révélation capitale pour l’entourage et pour l’équipe éducative. L’HG utilisée grâce à un intermédiaire permet vraiment de soulager la personne atteinte… et ses proches.