Sciatique hyperalgique
Monique souffre d’une sciatique hyperalgique depuis 6 ans, depuis une intervention pour poser une prothèse de hanche. L’intervention s’est bien passée, mais peut-être l’a-t-on mise dans une mauvaise position pendant l’intervention ? La douleur a débuté dès le réveil de l’anesthésie.
À l’examen, le praticien note sur les radios qu’a apportées Monique une différence de grandeur des fémurs suite à cette intervention : il lui recommande de compenser par une cale sous les chaussures droites. Mais si c’était cela la cause, la douleur aurait commencé plusieurs mois après l’opération. Néanmoins, cela lui évitera certaines aggravations.
Il pratique plusieurs séances en Ortho-Bionomy : aucun changement. La douleur est toujours aussi vive. Le dispositif pour envoyer un courant électrique pour neutraliser la douleur la soulage un peu, mais elle ressent alors des tremblements, cela la perturbe dans son sommeil...
Le praticien recherche alors la cause de sa sciatique au TRM : ce qui fait baisser le plus son bras, c’est : « origine psychique ». Il lui demande alors de parler de son enfance : elle n’a pas été facile. Son père est décédé quand elle était très jeune, sa mère s’est remariée. Son beau-père buvait, la battait… Le praticien recherche l’émotion ressentie alors et qu’elle a enfouie en elle. Il teste « tristesse », « injustice », le bras baisse un peu. Mais quand il lui demande de dire « colère », le bras chute complètement. Il lui demande donc de répéter « colère » pendant le traitement en HG. Au cours du travail, elle se sent la gorge nouée, a envie de pleurer… puis tout s’apaise. Le praticien vérifie que « colère » ne perturbe plus son énergie.
Le praticien effectue alors une séance d’OB. Cette fois, le corps se dénoue, les muscles sont plus souples et à la fin de la séance elle ressent beaucoup moins sa douleur.
Il y a souvent des causes psychiques derrière des causes physiques évidentes. Dans ces cas, et si ces causes ne sont pas traitées, les traitements sur le corps physique sont peu efficaces, le mieux-être ne dure pas.