Aide pour accompagner un aidant
Anne vient en consultation pour une sciatique invalidante, alors qu’elle n’en a jamais souffert auparavant.
En l’interrogeant, le praticien apprend qu’elle accompagne sa sœur qui est en fin de vie.
Il propose à Anne de traiter « douleurs lors de l’accompagnement de fin de vie ». Anne ressent pendant le travail d’HG une grande envie de pleurer sur sa soeur et sur elle-même et ressent la peur de la mort.
Il invite alors Anne à répéter « peur de la mort », puis pratique une séance d’Ortho-Bionomy.
À la deuxième consultation, comme l’intensité de la douleur avait marqué Anne, le praticien propose de traiter « peur de la douleur » (pour que son mental n’augmente pas le ressenti de la douleur),
Puis « douleur » (pour que le cerveau oublie le cycle infernal qui
enclenche la douleur).
Par la suite, Anne lui dit que maintenant elle ne pense pas qu’elle puisse avoir mal alors que c’était sa hantise auparavant. La sciatique a disparu.
Les circonstances de la vie modifient nos ressentis. Sans le vouloir, nous allons nous rendre malades comme si nous voulions partager la douleur de l’autre, nous rendant ainsi incapables de l’aider. Diminuer ou supprimer l’origine émotionnelle de la douleur ou de nos troubles, atténuera ou même supprimera de nombreuses pathologies.