Cancer du colon
Yvette est sous chimiothérapie pour traiter un cancer du colon. Elle vient consulter à propos des douleurs abdominales qu’elle ressent depuis l’intervention où une partie du colon a été enlevée. Elle souffre aussi d’une constipation.
Au cours de la première séance, le thérapeute pratique l’OB pour la soulager de ses douleurs abdominales qui l’empêchent de se tenir droite en marchant. Peu à peu les tissus se détendent, et la patiente se sent mieux.
Elle parle alors de l’angoisse ressentie en salle de réanimation: elle avait l’impression que personne ne s’intéressait à elle, qu’elle allait mourir dans l’indifférence générale. Quand elle en parle, elle en a encore les larmes aux yeux.
Le praticien cherche avec la patiente une phrase pour mettre cette souffrance en mots: «on me tue dans l’indifférence de ces deux là ! ». A l’énoncé de la phrase, le bras baisse complètement. Le praticien pratique donc l’HG à partir de ces mots. Au cours de la séance, la patiente se retrouve confrontée à sa petite enfance lorsque sa mère se sentait incapable d’assumer sa charge et souhaitait la voir disparaître…
En fin de consultation, la patiente est beaucoup plus détendue, sereine, mais très lasse.
A la consultation suivante, elle évoque la fatigue et les nausées ressenties après la chimiothérapie. Un traitement homéopathique est conseillé pour la soulager. Elle exprime aussi sa crainte d’une récidive.
Au TRM, la peur de la mort fait légèrement baisser le bras, la peur des récidives un peu plus, mais c’est en employant le mot « rechute » que l’énergie s’effondre complètement. L’HG est donc pratiquée sur la peur des rechutes.
Puis le thérapeute recherche un trouble ayant un rapport avec le cancer du colon. La phrase révélatrice est « on m’a salie » qui est prise comme base de traitement en HG.
La patiente se remémore alors une scène de sa petite enfance : des garçons lui avaient demandé de baisser sa culotte et elle s’était ensuite faite punir injustement par sa famille.
Les traitements alternatifs en général et l’HG permettent de mieux supporter les conséquences des différentes thérapies imposées par le cancer: suite douloureuses de chirurgie, de radiothérapie, effets secondaires des chimiothérapies…
On a remarqué que les cancers atteignent souvent les personnes fragilisées par la cigarette, l’exposition au soleil, les produits toxiques…Mais toutes les personnes exposées à ces toxiques ne développent pas de cancer. Car pour mettre en route un cancer, il semble qu’un facteur psychologique qui agit comme un phénomène « déclencheur » soit nécessaire, une situation que le patient n’a pas acceptée, n’a pas su gérer et qu’il a gardé pour lui. L’HG peut agir à ce niveau.