Les allergies et intolérances
L’allergie et l’intolérance alimentaires sont des réactions excessives, inhabituelles, spécifiques à une substance donnée avec laquelle l’organisme est déjà entré en contact.
L’allergie alimentaire se manifeste par une activation du système immunitaire aboutissant à la libération d’anticorps avec réactions cutanées,
respiratoires, digestives et même des états de choc.
L’intolérance alimentaire concerne des réactions pharmacologiques, métaboliques et toxiques où le système immunitaire ne joue aucun rôle. Elle entraîne
souvent des états de fatigue, de mal-être et favorise de nombreuses autres pathologies : rhinite chronique, sensibilité et baisse des défenses contre des infections (maladie de Lyme,…)
L’examen chez l’allergologue permet de rechercher des antécédents familiaux d’allergie, de noter les habitudes alimentaires… Puis de
faire les tests : tests cutanés (prick test, patch test), test RAST ou EAST pour confirmer ou infirmer, régime d’exclusion pendant 15 jours…
Le traitement consiste principalement en l’éviction de l’aliment en cause. Les troubles tels qu’urticaire ou vomissements disparaissent très vite. Par
contre, diarrhée, ballonnement abdominal, eczéma, reprise de la courbe pondérale, peuvent mettre jusqu’à trois semaines pour commencer à s’estomper.
Si le traitement d’exclusion est essentiel, les crises aigües des réactions anaphylactiques sont traitées par injection d’adrénaline (action sur le
système cardiovasculaire pour lutter contre l’état de choc), associée ou non à la cortisone (urticaire, oedème), aux bronchodilatateurs (bronchospasme).
Un traitement de désensibilisation peut être envisagé dans certains cas.
Il existe aussi des allergies environnementales comme l’allergie à la poussière (acariens), aux pollens…
Ces allergies se manifestent par des rhinites, des éternuements, de la conjonctivite, de l’œdème, de l’asthme, de l’eczéma…
Le traitement consiste là aussi à éviter l’exposition à l’allergène : éviter la laine ou les plumes pour le couchage, à traiter régulièrement contre les acariens, à éviter de sortir et d’ouvrir les fenêtres les jours de beau temps en cas d’allergie aux pollens…
Et à limiter les réactions du corps en utilisant des antihistaminiques, des corticoïdes, du salbutamol…
On propose aussi souvent une désensibilisation quand les troubles sont gênants malgré les traitements. Elle peut se faire par injection de doses croissantes de
l’allergène et maintenant par prise sublinguale. La désensibilisation demande souvent plusieurs années et les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous.
Avant de pratiquer l’HG, j’utilisais beaucoup l’homéopathie avec de bons résultats au bout de plusieurs mois.
Avec l’HG, comme vous le verrez, les résultats sont beaucoup plus rapides et durables.
Pour ce qui est des allergies et des intolérances alimentaires, il n’est pas nécessaire de faire la distinction entre les deux, puisque le diagnostic par le TRM est le
même, et le traitement de ré-harmonisation identique lui aussi. Simplement, recommandez au patient de garder le traitement d’urgence sur lui s’il s’agit d’une vraie allergie.
En cas d’urticaire, l’allergène (le produit causant les réactions) est facile à diagnostiquer car la réaction est très rapide, quelques heures après l’exposition au
produit en cause. Le TRM est très intéressant en cas d’eczéma, d’asthme, de troubles digestifs mal définis pour lesquels il est
difficile de faire le lien avec l’allergène.
Si on a pu avoir une idée de l’allergène en écoutant le patient décrire ses troubles, il est facile de faire le test :
Toujours vérifier que le patient a plus de force quand il dit comment il s’appelle que lorsqu’il emploie un autre prénom que le sien.
Puis faire un nouveau test pendant que le patient tient l’allergène dans sa main ou évoque l’allergène (« poussière »). Le bras baisse, la personne est
intolérante ou allergique à cette substance. (Elle peut aussi être allergique ou intolérante à d’autres produits que ceux testés). Le bras résiste, le produit testé n’est pas en
cause.