Jacqueline va trouver un thérapeute pour se débarrasser de sa peur en voiture lorsque son mari conduit.Celui-ci est assez impulsif et critique facilement les autres automobilistes.

Au TRM, la phrase : « peur d’un accident » : ne donne rien. Par  contre lorsque le  test  est  pratiqué en  évoquant les termes « peur de la colère de mon mari » : le bras chute.

Jacqueline va donc répéter: « peur de la colère de mon mari », pendant que le thérapeute se met en état de « présence ». La patiente se revoit alors enfant quand elle piquait de grosses colères  jusqu’à  se  cyanoser,  et  explique  que  c’était  le  seul moyen pour que son père s’intéresse à elle !

Puis une violente douleur à l’aine apparaît lorsqu’elle se souvient qu’un de ses frères était sujet à des crises de hernie inguinale à cette époque. Leurs parents, ayant peur d’une nouvelle crise, l’empêchaient d’exprimer ses colères.

    On peut se demander si des années plus tard, elle n’avait pas inconsciemment peur que son mari ne se provoque également des problèmes de santé en se mettant en colère?

    Enfin, la patiente prend conscience, que dans son enfance c’était elle qui manifestait les colères que son frère ne pouvait exprimer. Alors qu’aujourd’hui, ce sont ses propres colères qui lui font peur.

    Jacqueline et le thérapeute travaillent donc sur les termes suivants: «peur de mes propres colères».

    Pendant la séance d’HG, le thérapeute et Jacqueline ont fortement ressenti la présence de ce frère, décédé trois ans auparavant. Cette dernière a pu lui exprimer ce qu’elle avait besoin de lui dire et lui «rendre» ses colères: un moment particulièrement émouvant!

    Un mois après la séance, Jacqueline n’a plus éprouvé de sensations désagréables en voiture, aux côtés de son mari…

    Il y a beaucoup de chauffeurs qui se mettent en colère en voiture sans que cela perturbe les autres passagers qui, ne se sentant pas visés, n’en sont pas perturbés. La réaction exagérée de Jacqueline était due à des mémoires venues de l’enfance.

     L’HG, provoque la remontée de ces mémoires vers la conscience, les identifie et traite l’événement initial perturbateur.